Aux origines du récit...
L'écriture de ce témoignage a été entamée quelques jours seulement après la mort du célèbre psychiatre David Servan-Schreiber, l'été 2011. Elle n'était pas prévue. Je ne savais pas encore que j'avais un cancer mais la question s'immisçait de plus en plus, avec sa corolaire déjà, d'accepter ou pas tout ou partie des protocoles anticancéreux.
Comme beaucoup, je suis sensibilisée à la question du cancer : des connaissances ou des amis décédés malgré de lourds traitements, ma propre particularité de "personne à risque" par une exposition in utéro au Distilbène (voir l'association www.des-france.org), mon métier de psychologue clinicienne.
Le Distilbène, scandale industriel
Le Distilbène est l'un des scandales industriels retentissants du 20ème siècle. L'écrivaine Marie Darrieussecq, marraine de l'association Réseau DES France, l'a d'ailleurs rappelé très clairement en introduction du livre de Véronique Mahé, Distilbène : des mots sur un scandale (2010, p. 12) :
"Le Distilbène est une histoire exemplaire des dérives de la modernité quand le commerce et la science se mêlent de trop près."
"Distilbénéisée" et par ailleurs psychologue. Il se trouve que dans ma profession, l'on a normalement l'habitude de questionner les faits, d'élargir les hypothèses, les possibles. Je l'ai donc fait pour moi-même, cette fois dans le cadre d'un cancer du sein. A ma place même de patiente somatique.
La découverte de Romano Zago
Des recherches insistantes m'ont donc conduite vers la découverte d'un ouvrage peu connu en France, Du cancer on peut guérir (2001, 2004, pour la version française) rédigé par un franciscain brésilien d'origine italienne, Romano Zago. Livre déjà traduit en onze langues et réédité une quarantaine de fois. Il y était question d'une plante, plante du désert, plante des pauvres qui, dans certains pays, pousse même au bord des routes.
Les habitants des bidonvilles où a oeuvré Romano Zago connaissent bien la recette de l'aloe arborescens mélangé à du miel et de l'alcool. L'hôpital leur est inaccessible mais les cancers seraient rares dans ces lieux.
Un lys du désert face à l'argent des firmes
Un "lys du désert" face à l'argent des firmes pharmaceutiques?! J'ai voulu l'essayer à mon tour, hors protocole, mais non hors suivi médical rigoureux.
C'est cette histoire que je raconte, suite de dédales et d'attentes, qui me mèneront pourtant bien à la réussite de la plante sur le cancer.